Le poète, dans ces deux textes, se retourne sur son passé et celui de sa famille et évoque le souvenir de son père, intellectuel engagé dans la SS en 1942 qui aurait oeuvré à la formation des élites du IIIe Reich. —
« Tombeau // Pour Lambersy Adolf / mon père / et le soldat inconnu / qui dort dans le trou de mémoire / entre nous // Tombeau // Pour ses restes mortels / car c’est tout / ce qui reste de l’os / à ronger / des images / que j’ignore où trouver »
Auteur de La toilette du mort , suivi de Ezra Loomis Pound
Werner Lambersy participe, depuis 1989, à la promotion des auteurs belges en France, et il est l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages dont L’Horloge de Linné (Éditions Phi, 1999) ; D’un Bol comme image du monde (Éditions Le Loup de Gouttière, 1999-2000) ; Dites 33 ; c’est un poème (Le Dé Bleu, 2000) ; Singuliers regards (Éditions CFC, 2000) ; Je me noie (en collaboration avec Sarah Kaliski, Éditions L’Amourier, 2001) ; Ecce Homo (Éditions Images d’Ivoire, 2002) et Puits, cachettes & passages (Éditions Syllepre, 2002).