Emprises. Les contes du père Susar

À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Claude Bologne

Auteur de Emprises. Les contes du père Susar

Né le 4 septembre 1956 dans une famille d'enseignants. Étudiant en philologie romane (1974-1978), Jean Claude Bologne participe activement, comme auteur, metteur en scène ou acteur, au Théâtre universitaire, puis fonde la revue Ouvertures qui paraîtra de 1979 à 1984. Son diplôme obtenu (1978), le jeune licencié s'accommode mal des contraintes et des routines de l'enseignement. Dès la fin de son service militaire (1982), il quitte Liège pour Paris où, tout en exerçant divers métiers, il est correspondant du journal La Wallonie (depuis 1982), chargé chaque semaine de faire le compte-rendu des livres présentés à Apostrophes. Sollicité par les éditions de La Nouvelle République de Tours, il y dirige pendant un an (entre 1986 et 1987) une collection de guides touristiques où il publie lui-même le Guide des châteaux et des cités du Val de Loire. Le succès de l'Histoire de la pudeur l'oblige à arrêter cette activité. Journaliste à La Wallonie, devenu chroniqueur à la RTBF (de 87 à 89), il continue ses recherches historiques (La naissance interdite) et publie bientôt son premier roman La faute des femmes qui obtient le Prix Rossel 1989. Tandis que l'écrivain est couronné et donne, dès l'année suivante un second roman Le troisième Testament, dans le même temps, le philologue voit publier par Larousse un Dictionnaire commenté des expressions d'origine littéraire et un Dictionnaire des allusions bibliques. Poète, philologue, historien, romancier, journaliste, Jean Claude Bologne, liégeois devenu parisien, est un écrivain complet qui vit librement, sans subside ni allocation d'aucune sorte, d'une plume éclectique et multiple.  
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Jean Claude BOLOGNE, Emprises. Les contes du père Susar, maelstrÖm reEvolution, 2023, 324 p., 18 €, ISBN : 978-2-87505-475-3Éblouissant roman taillé dans l’ambition, l’érudition et la magie du verbe, Emprises. Les contes du père Susar enracine son récit dans les plis du 18ème siècle, ausculte les secrets, les jougs familiaux qui s’étirent sur plusieurs générations. Jean Claude Bologne a le secret des dispositifs narratifs d’une folle intelligence qui allie questions métaphysiques et complexité des âmes. Construit comme une cathédrale, le roman met en scène un conteur hors pair, le père Susar qui, accusé de sorcellerie, vit caché dans un hameau près de Liège depuis des décennies.Dès l’entame,…


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Dans le grenier de sa grand-mère, Nelson, un jeune écolier fort raisonnable, trouve de vieux objets abandonnés et entend soudain des voix dans sa tête. Ce sont celles de ses ancêtres paternels, les de Trieu, enfermés dans les objets à la suite d’une malédiction datant du 15ème siècle, infligée par un seigneur écossais, Roy Mac Gregor. Nelson passe beaucoup de temps à dialoguer avec sa famille et se surprend à parler avec un râteau, une assiette en faïence, un sabre ou un poêle à bois. Il garde pour lui ce secret mais, à la mort de sa grand-mère, ses parents vendent la maison et les aïeux ! Ceux-ci se retrouvent chez un antiquaire véreux de Bruxelles, qui les disperse un par un. Nelson se sent dépassé par l’énormité de la tâche à accomplir pour retrouver sa famille, il ne peut s’en ouvrir à son père, dont l’extrême émotivité l’empêche quasiment de vivre. Il fait alors la connaissance de Victoria, une vieille dame pleine d’énergie et de ressources. Ensemble, ils vont explorer la ville, à la recherche de vases, d’assiettes et autres vieilleries afin de lever la malédiction qui pèse sur la famille et de faire en sorte que les ancêtres de Nelson puissent enfin reposer en paix. Après Bjorn le Morphir, roman de fantasy humoristique récemment adapté en bande dessinée, Thomas Lavachery publie son deuxième roman, qu’il a écrit pendant deux ans avec une classe de CM1/CM2 d’une école de Bruxelles. Le résultat est amusant, l’écriture est enlevée, les dialogues savoureux et l’idée de départ originale. A côté de la quête opiniâtre de Nelson, il y a aussi l’évocation de sa vie quotidienne et de ses relations avec ses parents, notamment avec ce père si fragile, que Nelson veut préserver à tout prix. Ce garçon est fort malgré son âge et sa quête donne de la force à ceux qu’il aime. C’est aussi ce côté-là de l’histoire…