Léon est un salaud, un tueur. Il est belge aussi. Mais c’est l’anti-Tintin. Il livre sa confession dans un long monologue qui s’étend sur 16 jours, qui correspondent chacun à un chapitre. Sa confession, il la fait à une dame dont on ne sait s’il s’agit d’une enquêtrice, d’une journaliste, d’un juge ou d’un flic… Ce récit trace une sorte de destin, depuis le meurtre de Julien Lahaut, marqué par des actes sordides, cruels, voire inhumains. Une vie exceptionnelle,…
André-Joseph Dubois a publié en 1981 un roman intitulé L'oeil de la mouche. Ce roman, salué par la presse de l'époque, expose l'aliénation d'un fils d'ouvrier cherchant à se démarquer de son milieu d'origine par l'adoption des codes culturels bourgeois (en premier lieu la langue et la littérature), sans parvenir à s'intégrer à ce monde, dont il restera à tout jamais étranger. L'auteur y travaille ainsi les clivages en Wallonie selon les distinctions de Pierre Bourdieu (dont un passage est cité en exergue), et notamment ceux qui se marquent dans la langue.
En 1983, il publie un deuxième roman rompant avec le classicisme apparent de L'oeil de la mouche par une écriture ostensiblement "baroque": Celui qui aimait le monde.
Ces deux romans ont marqué une certaine approche de la Wallonie dans les années 1980.
Malgré des critiques parfois élogieuses, André-Joseph Dubois arrête de publier après la sortie de Celui qui aimait le monde,sans explication apparente. Il ne fait son retour à la littérature qu'à partir de 2012, en publiant successivement trois livres : Les années plastique, Le sexe opposé et Ma mère, par exemple.
André-Joseph Dubois est décidément un auteur singulier. Loin des effets de mode, il pratique l’écriture au long cours et il accoste de temps à autre un roman à la main, sans tambour ni trompettes. Son nouvel opus est doublement placé sous le signe du chiffre sept, par son titre et son ordre dans son œuvre publiée. Le septième cercle fait sans doute référence, sans que l’auteur y fasse explicitement allusion, à l’Enfer de Dante Alighieri, qui classifie les âmes damnées en neuf zones circulaires selon la catégorie de péché commis. La septième concerne plus précisément les actes de violence, une réalité qui imprègne sans aucun doute l’existence entière de Léon Bourdouxhe dont ce dernier nous livre le récit dans l’ordre chronologique.
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