Les photos qui introduisent le livre donnent un ton très clair : percée d’une voie ferroviaire en pleine forêt, engin pulvérisant de l’astrazine sur un champ, parcs à bestiaux pour abattoir, élevage fermé de poulets et une ahurissante colline de crânes et d’ossements de bisons. Le hantement du monde est celui des milliards de cadavres de vies animales que nous laissons derrière nous, tâche que nous poursuivons sans intermittence aux fondements de notre vie quotidienne.Rapidement, de virus, prions et zoonoses à nausées, le dégoût d’une répugnante évidence pénètre l’esprit du lecteur, en même temps heureux de trouver ici les mots et l’énoncé de ce qui nous arrive aujourd’hui dans un interminable désordre. Le…
Entretiens avec Charles Bertin
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Est-il possible de revenir sur un texte aussi fondamental que la Genèse? Oui, répond Paul Nothomb, car toutes…