Leçons de ténèbres

À PROPOS DE L'AUTEUR
Corinne Hoex

Auteur de Leçons de ténèbres

Il y a d'abord les yeux, ce regard qui peut redevenir celui d'une petite fille. Elle aurait fait des études scientifiques, aurait pris des habitudes de chercheuse, de documentaliste. Aurait appris l'usage des mots, apprivoisé leur manipulation.Le regard, c'est la première arme d'un écrivain, son premier bagage. Les phrases ne viennent qu'ensuite, quand les images sont déjà triées, classées et prêtes à resurgir. Les mots s'assemblent alors, s'ordonnent et recomposent le tableau.Tableau, le terme ne vient pas par hasard. Corinne Hoex est historienne de l'art, elle sait que les images ont des couleurs, des parfums, une trame et bien des choses encore à raconter. Elle sait que les mots peuvent se regrouper pour former une thèse, un roman, un poème; tout dépend d'une précision, d'une évocation, d'un silence qu'elle laisse se glisser.Ensuite se confondent la mémoire d'un regard et la musique d'une phrase, l'une et l'autre ciselées, s'épaulant avec précision. Un travail de patience qui ne garde, à la lecture, aucune trace de ses efforts. Ce qui s'écrit conjugue l'innocence et la durée. Corinne Hoex n'emporte pas le lecteur dans une histoire, elle en fait le complice.Corinne Hoex vit à Bruxelles. Licenciée en Histoire de l'Art et Archéologie, elle a travaillé en tant qu'enseignante, chargée de recherches et documentaliste. Depuis quelques années, elle se consacre à l'écriture de fictions.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Dans Leçons de ténèbres, Corinne Hoex s’inspire de l’œuvre de Gesualdo (1566-1613) et de la « légende noire » [1] qui caractérise sa vie. À travers cinq mouvements, en de courts poèmes, elle décrit le musicien mais aussi la condition humaine en général et l’artiste moderne en particulier : comme un leitmotiv  y revient  en effet un substantif : « solitude ». Descendant d’une famille noble de Sicile, Gesualdo se rendit célèbre en 1590 en faisant assassiner sa première épouse et son amant. L’œuvre de ce maître du madrigal italien attendra les années cinquante pour être appréciée mondialement à sa juste valeur.  À la mort de son père, il devient un des princes les plus riches de l’Italie du…


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