L’en vert de nos corps

RÉSUMÉ

Dans cette collection de fragments poétiques oscillant entre l’intime et le scientifique, Christine Van Acker nous emmène à la découverte du monde végétalL’en vert de nos corps est une invitation à la curiosité et à l’émerveillement devant l’inventivité et la beauté de ses mécanismes d’évolution.

   lire la suite sur   Service du Livre Luxembourgeois
À PROPOS DE L'AUTEUR
Christine Van Acker

Auteur de L’en vert de nos corps

Christine Van Acker est eucaryote métazoaire hétérotrophe appartenant au règne animal.Elle navigue en littérature d'un genre à un autre, saisissant, au passage, de subtils instantanés au coeur du vivant.Grande Oreille, elle effeuille aussi les apparences du réel en sons et en mots pour la radio (RTBF, Radio France) sous la haute protection de l'association Les Grands Lunaires.www.lesgrandslunaires.orgAprès avoir vécu avec ses parents sur une péniche, puis sur la terre ferme (dans le Hainaut et à Bruxelles), elle réside à présent en Gaume, dans un village qui convient à sa démesure et à son manque de sérieux.Dans l'ancien café qui l'habite, elle amène d'autres auteurs à venir dans ce bout du monde pour animer des ateliers d'écriture.Membre de Kalame, elle ouvre, elle aussi, le chemin de l'écriture à des personnes qui penseraient ne pas en être capable.Sa pratique, au quotidien, s'inspire de la sentence de Louis Scutenaire : L'humour est une façon de se tirer d'embarras sans pour autant se tirer d'affaire.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Pour évoquer le monde végétal que le savoir dominant de l’Occident a ignoré pendant des siècles, Christine Van Acker a choisi de nouer deux registres, ceux de la poésie et de la science jusqu’à brouiller leurs frontières, montrant l’artificialité des découpes entre champs de connaissance. Livre-jardin, livre-forêt, rythmé par un essaim de citations qui pollinisent le texte, L’en vert de nos corps nous fait pénétrer dans les mélodies du végétal. Par les sens et les vertus de l’écoute, en collant l’oreille au tronc des grands silencieux, en prêtant attention aux fleurs, aux arbres, aux légumes, non pour ce qu’ils nous procurent comme bienfaits mais pour eux-mêmes. La pensée de Christine Van Acker suit les mouvements du…


Karoo

La Belge Christine Van Acker glâne les mots et les plantes dans son nouvel ouvrage L’en vert de nos corps. Un savant mélange d’observation et d’érudition, le tout habillé d’un écrin de langue qui érige le potager et le monde végétal au rang de sujet poétique. 

La Belge Christine Van Acker glâne les mots et les plantes dans son nouvel ouvrage L’en vert de nos corps. Un savant mélange d’observation et d’érudition, le tout habillé d’un écrin de langue qui érige le potager et le monde végétal au rang de sujet…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:livre auteur vert potager monde végétal - "L’en vert de nos corps"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9174 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Lamartine critique de Chateaubriand dans le Cours familier de littérature

À propos du livre (4e de couverture) Les historiens contemporains des lettres françaises de Belgique tiennent avec raison que La Légende d'Ulenspiegel en est le livre fondateur. Toute fondée qu'elle soit, cette assertion a tardé à prendre forte d'évidence. Lorsque Charles De Coster fait paraître sont livre, en 1867, seuls quelques lecteurs perspicaces y prêtent attention sans parvenir à lui assurer une quelconque reconnaissance. Et c'est aussi pauvre qu'inconnu que l'écrivain meurt en 1879. Il est vrai que «La Jeune Belgique», quinze ans plus tard, reconnaît son rôle, mais le statut de son livre n'en est en rien changé : il a peu de lecteurs, il n'est pas pris au sérieux. Tel n'est pas le cas du jeune Joseph Hanse dont l'Académie royale de langue et de littérature françaises s'empresse, dès 1928, de publier la thèse de doctorat consacrée à Charles De Coster et dont Raymond Trousson écrit aujourd'hui dans sa préface : «Ce coup d'essai était un coup de maître. Soixante-deux ans après sa publication, ce livre demeure fondamental, indispensable à quiconque entreprend d'aborder l'œuvre magistrale qu'il mettait en pleine lumière.» Devenu introuvable, enfin réédité aujourd'hui, le Charles De Coster de Joseph Hanse, qui a ouvert la voie à toutes les études ultérieures et internationales sur le sujet, fera figure, pour beaucoup, d'une découverte et d'une…

Petites mythologies belges

Quoi de commun entre le club de football…

Histoire d'un livre : Un mâle de Camille Lemonnier

À propos du livre (début du Chapitre 1) «Est-ce que nos livres, après tout, ne sont pas toujours faits des miettes de notre vie?» En posant la question comme il le fait, Lemonnier reconnaissait l'étroit rapport qui existe entre la propre expérience de l'écrivain et la matière de son oeuvre, les mille liens qui unissent celle-ci à celui-là. Des quelque soixante-dix volumes qu'il a publiés, aucun mieux qu' Un mâle n'aiderait à montrer cette relation; aucun n'a livré, délivré une part aussi grande de lui-même, aucun ne reflète davantage son humeur, ses goûts, ses aspirations. Ce n'est point qu'il s'agisse en l'occurrence d'une autobiographie plus ou moins déguisée. Rien n'est plus étranger à l'aventure de Cachaprès, son héros, que la vie de l'auteur, qui fut bourgeoise, laborieuse, régulière et, le métier, la nécessité et les circonstances aidant, casanière. Mais, à côté de l'existence vécue, il y a, secrète, imprécise, virtuelle, celle qu'on eût aimé connaître, celle qu'on rêve — ou qu'on raconte — faute de pouvoir la vivre. En concevant son personnage, en le peignant et l'animant, Lemonnier s'est libéré de songes complaisamment nourris. Il a imaginé ce qu'aurait été son propre destin en d'autres conjonctures. Ces «miettes de la vie», que son oeuvre va cette fois recueillir, ne sont-ce pas, transposés, les refoulements et les amputations qu'une contrariante nécessité lui a de bonne heure imposés? Un mâle est un récit réaliste, voire naturaliste par plus d'un trait. Mais l'oeuvre apparaît aussi comme un vaste poème en prose où, par delà l'exaltation des beautés d'une nature sauvage et l'épique grandissement du rustre qui la hante, se devine la nostalgie de l'homme civilisé qu'obsède l'image d'une illusoire…