L'enlacement : récit

À PROPOS DE L'AUTEUR
François Emmanuel

Auteur de L'enlacement : récit

François Emmanuel (nom d'écrivain de François-Emmanuel Tirtiaux, frère de Bernard) est né à Fleurus le 13 septembre 1952. Il manifeste très tôt un vif intérêt pour la littérature : pour la poésie, qu'il aborde dès l'âge de 15 ans, et où il trouvera une sorte de consécration aux yeux des lecteurs du recueil Femmes prodiges, publié en 1984 à la maison internationale de la poésie; pour le théâtre, auquel il se consacre sans compter son temps et son énergie en adaptant et en mettant en scène diverses pièces, en (co-)fondant le théâtre du Heurtoir, et en passant l'année 1980-81 à Wroclaw (Pologne) en vue d'apprendre auprès de Grotowski à travailler la voix et le corps; pour le roman et la nouvelle enfin, vers lesquels il n'a cessé d'évoluer depuis de nombreuses années, publiant Retour à Satyah (roman) en 1989, Grain de peau (nouvelles) et La nuit d'obsidienne (roman) en 1992, et La partie d'échecs indiens (roman) en 1994. Du côté des projets, François Emmanuel s'est attelé à la rédaction de trois romans dont l'un, destiné à paraître aux éditions de La Différence en avril 1995 s'intitulera : Le tueur mélancolique. En outre, il dispute (âprement!) à son métier de psycho-thérapeute, le temps d'élaborer un court texte dont le titre sera probablement Soleil blanc et un diptyque inspiré par les figures d'Ismène et d'Antigone.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "L'enlacement : récit"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Langue de vipère

Nanoch est gitan. Langue de vipère – c’est comme ça qu’il appelle Édée – se moque tout le temps de lui et lui dit souvent de retourner chez lui. Édée est d’ascendance africaine et elle est très fière de son pays d’origine qu’elle n’arrête pas de vanter. Elle prétend même avoir été mordue par un python. Nanoch la soupçonne de mentir et de n’être même jamais allée sur le continent africain.…

Julien d’Ombres (Le Royaume des Euménides, tome 1)

Julien, jeune tailleur de pierre, fuit son père trop sévère et part sur les routes avec son mainate Arthur. Il rencontre le magicien Sanctorius et sa fille la jolie Myrte, muette depuis un sortilège. Pour sauver cette dernière, Julien aura le courage d’affronter d’étranges nuages de brumes vivants, les Euménides, commandés par le sculpteur et sorcier Ikarus. Arrêtés sur une méprise par un seigneur, Julien et Sanctorius ne seront sauvés que parce que susceptibles de pouvoir aider ce seigneur. Il est en effet victime de métamorphoses en loup-garou suite à un pacte passé avec Ikarus. Parallèlement, Myrte a rencontré un ermite qui semble pouvoir passer d’un monde à un autre et ainsi cerner Ikarus. Mordu par un Euménide, Julien découvre bientôt qu’il se transforme en félin… Le narrateur de ce roman est le mainate. Dans un prologue, il se présente comme un menteur : de cette façon, le lecteur ne sait pas si l’histoire racontée est vraie ou fausse. Un ton original donc est donné, même si j’ai parfois eu du mal à situer rapidement le « je », qui n’apparaît finalement pas tant que cela puisque souvent spectateur. Julien d’Ombres est à part cela un roman fantastique assez classique, avec le thème du passage entre différents mondes récurrent dans ce genre de littérature. On notera une volonté de coller à un Moyen-Age français aussi juste que possible : société féodale, importance de la religion et répression de la sorcellerie, évocation de la construction des cathédrales de Beauvais et Notre-Dame… L’intrigue est prenante, Patrick Delperdange sait manier le suspense en ne faisant apparaître Ikarus qu’à la fin et en laissant un Julien à moitié transformé à la dernière page. Le Royaume des Euménides ne sera pas une série qui fera date, mais est un produit de bonne qualité qui cherche (un peu) à se différencier des autres aventures fantastique aujourd’hui légions. Sophie…

L’Hiver maudit (Arghentur, tome 1)

Un soir de fête hivernale dans un village balne, la jeune…