RÉSUMÉ

Ça ne peut plus continuer comme ça. Sur ce point au moins, tout le monde s’accorde. Les dérives de notre société ont fini par mettre en péril notre espèce, notre planète et la vie qui l’habite.Pourquoi avons-nous délégué les aspects fondamentaux de nos existences – naissance, mort, alimentation, instruction… à des institutions? Que signifie être humain dans un monde où les téléphones ont parfois plus de valeur que la vie?Neuf thématiques ont émergé et avec elles, des écrivains…

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À PROPOS DES AUTEUR·RICES
Grégoire Polet

Auteur de Les bâtisseurs

Grégoire Polet est un écrivain et traducteur belge né à Uccle le 15 avril 1978.  Il est Docteur en Lettres de l'Université catholique de Louvain, spécialisé en littérature espagnole. Il est l’auteur de plusieurs romans parus aux éditions Gallimard.
« Madrid ne dort pas » (2005) a reçu le prix Jean Muno, tandis qu’ « Excusez les fautes du copiste » a reçu le Prix Victor Rossel des jeunes en 2006 et le prix Spécial Ecrivain de la Fondation Jean-Luc Lagardère. « Leurs vies éclatantes » (2007) a reçu le prix Indications du jeune critique 2008,  le Prix Fénéon 2007 et le Prix Grand-Chosier 2007. Ce roman a par ailleurs été retenu dans la première sélection du Prix Goncourt 2007.
« Chucho » en 2009 a reçu le prix Sander Pierron de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.
Il collabore également à la revue Décapage.
 

Isabelle Wéry

Auteur·rice de Les bâtisseurs

Isabelle Wéry est actrice, metteuse-en-scène de théâtre et autrice. Artiste polymorphe, elle créé des performances alliant la littérature, la musique et le théâtre. Elle a écrit pour la scène La mort du cochon, Mademoiselle Ari nue, Le bazar des Organes, Ceci est mon corps... Son premier roman Monsieur René est paru aux Editions Labor en 2006. Son second roman Marilyn Désossée (Editions Maelström) a été finaliste du Prix Victor Rossel et a reçu l'European Union Prize for Literature en 2013. Ce roman est traduit dans de nombreux pays d'Europe. Poney flottant parait chez Onlit Editions en 2018 et est finaliste du Prix Victor Rossel. Elle participe à de nombreuses activités littéraires à l'étranger qui influent sur le contenu de ses écrits (Chine, Mexique, Espagne..).
Christine Van Acker

Auteur de Les bâtisseurs

Christine Van Acker est eucaryote métazoaire hétérotrophe appartenant au règne animal.Elle navigue en littérature d'un genre à un autre, saisissant, au passage, de subtils instantanés au coeur du vivant.Grande Oreille, elle effeuille aussi les apparences du réel en sons et en mots pour la radio (RTBF, Radio France) sous la haute protection de l'association Les Grands Lunaires.www.lesgrandslunaires.orgAprès avoir vécu avec ses parents sur une péniche, puis sur la terre ferme (dans le Hainaut et à Bruxelles), elle réside à présent en Gaume, dans un village qui convient à sa démesure et à son manque de sérieux.Dans l'ancien café qui l'habite, elle amène d'autres auteurs à venir dans ce bout du monde pour animer des ateliers d'écriture.Membre de Kalame, elle ouvre, elle aussi, le chemin de l'écriture à des personnes qui penseraient ne pas en être capable.Sa pratique, au quotidien, s'inspire de la sentence de Louis Scutenaire : L'humour est une façon de se tirer d'embarras sans pour autant se tirer d'affaire.
Véronique Bergen

Autrice de Les bâtisseurs

BIOGRAPHIE Véronique Bergen (pseudonyme de Vankeerberghen) est née le 3 avril 1962. Elle fréquente, en secondaire, la fameuse école Decroly qui favorise l’expression de la personnalité de chacun et la réalisation des vœux les plus intimes. Elle poursuit ses études à l’Université libre de Bruxelles en philologie romane puis en philosophie. Elle obtiendra le titre de docteur en philosophie. Son mémoire de philologie (défendu à l’ULB), Jean Genet, Entre mythe et réalité, sera publié dans la collection «Littérature» de Pierre Mertens aux éditions De Boeck, un essai qui obtiendra le prix Franz De Wever de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Côté philosophie, sa thèse sur Gilles Deleuze (L’Ontologie de Gilles Deleuze) a été présentée à Paris 8 et paraît chez L’Harmattan en 2001. Sa passion pour la musique la conduit à apprendre le piano à l’âge adulte à l’Académie de Bruxelles et ensuite avec Éliane Reyes. Elle enseigna brièvement la littérature théâtrale au Studio Herman Teirlinck d’Anvers. Elle est élue en 2018 à l’Académie royale de langue et de littérature françaises au siège de Philippe Jones. Son œuvre couvre tous les domaines : roman, poésie, essais, monographies, et même scénario de bande dessinée… Elle est aussi membre du comité de rédaction de la revue Lignes, membre du comité d’administration des éditions le Cormier, critique pour diverses revues (La Nouvelle Quinzaine littéraire, Marginales, Artpress, Diacritik, Flux News, L’Art même, Le Carnet et les Instants, Lignes, Septentrion, Espace de Libertés…). Parmi les rencontres qui la marqueront sur le plan de la création, de la pensée, citons Pierre Verstraeten, Pierre Mertens, Jacques De Decker, Marcel Moreau et Hélène Cixous. Après la parution de son mémoire sur Jean Genet, son œuvre commence par la poésie en 1994 avec le recueil Brûler le père quand l’enfant dort (La Lettre volée), dont le titre témoigne déjà de son originalité. Il sera suivi d’une quinzaine d’autres recueils poétiques dont L’Obsidienne rêve l’obscur, préfacé par Pierre-Yves Soucy (1998), Habiter l’enfui, préfacé par Claire Lejeune (2003), Plis du verbe (2006), Alphabet sidéral. Dans les pas d’Anselm Kiefer (2008), Gang Blues Ecchymoses avec les photographies de Sadie von Paris (2017), Alphabets des loups (2018). Une autre partie importante de son œuvre poétique est constituée de dialogues avec des artistes, peintres, photographes… On y rencontrera Anselm Kiefer, Gundi Falk, Charlotte Perriand, Pilar Albarracin, Marie-Jo Lafontaine, Sophie Cauvin, Bernard Gilbert, Sophie Podolski et bien d’autres dont Javier Vallhonrat ou Jacqueline Devreux. Ses romans donnent voix aux oubliés, aux êtres fissurés, aux muselés de l’Histoire et aux grands révoltés : Kaspar Hauser dans Kapsar Hauser ou la phrase préférée du vent, Unica Zürn dans Le Cri de la poupée, Janis Joplin dans Janis. Voix noire sur fond blanc, Marilyn dans Marilyn, naissance année zéro, Edie Sedgwick dans Edie. La danse d’Icare, Ulrike Meinhof dans Ulrike Meinhof, Louis II de Bavière dans Requiem pour le roi… Ce qui caractérise Kaspar Hauser ou la phrase préférée du vent (Denoël, 2006, prix Félix Denayer de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, prix triennal de la Ville de Tournai, finaliste du prix Wepler et du prix Rossel, réédité chez Espace Nord en 2019, postface de Charline Lambert), c’est son style, l’inventivité de l’écriture et de la pensée : l’incroyable capacité de Véronique Bergen de pénétrer la sensibilité de n’importe quel personnage, réel ou fictif. Ici, elle fait parler Kaspar Hauser, un enfant qui a été emprisonné toute sa jeunesse, en qui on vit un descendant de la famille royale de Bade tandis que d’autres le diagnostiquèrent autiste et qui fut libéré, jeté dans la société des hommes à l’adolescence. Kaspar Hauser se frotte tout à coup au monde qui le heurte. Le ton s’adapte et change quand il s’agit de la voix de la mère ou de celle de la comtesse H. ou du geôlier ou de l’assassin de Kaspar. Étonnante capacité à se fondre dans tous les registres et qui contraste terriblement avec les livres à une seule voix et un seul ton. Il serait impossible d’établir la liste de tous les écrits de Véronique Bergen depuis son premier recueil poétique de 1994, soit sur près de trente années, tellement ses intérêts sont divers, ses préoccupations nombreuses, ses talents innombrables. Signalons qu’avec Tous doivent être sauvés ou aucun (encore un titre qui laisse pressentir un univers singulier), édité chez Onlit fin 2018, on voit nettement poindre une autre préoccupation de Véronique Bergen : la dénonciation des agissements de l’humain, son agressivité à l’égard de la nature et des espèces animales. Et elle conclut en faisant disparaître l’homme et en donnant tout pouvoir aux animaux et, ici, particulièrement aux chiens auxquels elle donne voix tout au long du roman. «Flamboyante d’énergie, de colère et d’humour, cette fable donne de l’humanité et de l’univers en général une vision d’autant plus convaincante dans sa violence que Véronique Bergen y déploie une énergie féroce et tous ses talents de conteuse, de visionnaire et de poète» analyse Jeannine Paque dans Le Carnet et les Instants. Son œuvre philosophique interroge essentiellement la philosophie contemporaine (Deleuze, Sartre, Badiou), questionne les champs de l’esthétique, de la métaphysique (Résistances philosophiques, Comprendre Sartre, Le Corps glorieux de la top-modèle…). Elle a consacré des essais à Visconti (Visconti. Les Promesses du crépuscule), Hélène Cixous (Hélène Cixous. La Langue plus-que-vive), aux Roms, à Patti Smith, faisant éclater les frontières entre la fiction, la philosophie et la poésie, entre culture savante et culture populaire. Gageons, face à cette écrivain(e) aux mille visages, que le souci écologique n’échappera plus aux livres à venir et que l’animal, quel qu’il soit, excepté l’homme, y aura sa part.
Caroline Lamarche

Auteur de Les bâtisseurs

Caroline Lamarche vit actuellement à Overijse, en Belgique Flamande. Après des études de philologie romane, elle enseigne le français en Belgique et au Nigéria. Elle se consacre à l'écriture (roman, nouvelles, théâtre) depuis le début des années 1990; elle est notamment l'auteur de Le jour du chien et La nuit l'après-midi aux éditions de Minuit, de L'ours, Lettres du pays froid et Karl et Lola aux éditions Gallimard. Explorant dans ses textes la condition humaine, elle s'est également exprimée à travers l'écriture et la réalisation de fictions radiophoniques, diffusées sur France Culture. Reconnue comme une des voix actuelles de la littérature francophone, ses livres ont été pubilés dans plusieurs langues.


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