Pris entre philosophie et littérature, l’essai a toujours été un genre instable. Et cette situation ne fait qu’empirer : d’une part, les exigences internes à la philosophie le portent vers une déconstruction de son ancrage métaphysique (sommairement : idéaliste et dualiste) ; d’autre part, les exigences de la communication le portent vers une substitution du style narratif au style abstrait. La difficulté tient à ce que la fiction – au sens large du façonnement en langage(s) – du genre « essai » ne peut pas se faire récit, voire « pop philosophie » entre post-modernité et popularité, en se dispensant de son déroulement logique et de ses figures conceptuelles…Cette difficulté, François De Smet l’affronte avec brio autant qu’avec…
Publié à l'occasion du salon "La Force de la Peinture" (24/09-02/10/2016), l'ouvrage se divise en deux parties. Dans un travail d'histoire de l'art, Athénaïs RZ justifie d'abord son affirmation selon laquelle, au XXIe siècle, "un tableau possède toujours une force inégalable". "Le pouvoir quasi magique d'une toile, ajoute-t-elle, tient de son unicité, de sa fixité et de sa matérialité". L'auteure réqctive le paragone, recherche une définition contemporaine de la peinture et s'interroge sur l'impact du tout-image écranique. Pour rendre compte de l'ensemble de la production actuelle, elle dépoussière les genres picturaux anciens. Ainsi, par exemple, le memento mori devient une peinture d'histoire, l'autoportrait une peinture de genre et une toile abstraite un paysage. Ensuite, recourant à la forme littéraire de la critique d'art, Athénaïs Rz présente les seize artistes du salon : LiFang, Hervé Ic, Barbara Navi, Lise Stoufflet, Lyzane Potvin, Manuel Léonardi, Jean-Luc Curabet, Nathalie Deshairs, Jean-Luc Blanchet, Mathieu Boisadan, Anne-Claire Schmit, Cristine…