La Princesse Bryone est une enfant comblée : choyée et protégée, ses moindres désirs sont exaucés. Il n’empêche qu’elle est enfermée entre les hauts murs du château de son père, alors qu’à l’horizon la forêt se dresse, tentaculaire. L’histoire finira mal.
Il nous est confié que ce « Cahier » a été réalisé d’après une légende transmise par l’artiste Goldrajch. On connaît Stephan Goldrajch pour ses performances textiles. Ses masques sont exposés dans le monde entier. La légende…
Auteur de Princesse Bryone
Né le 31 mars 1978 à Namur
Théâtre, Lycée Martin V, Louvain-la-Neuve Audio-Visuel, IATA, Namur Ecole internationale du conte, Bruxelles
Ancien Lauréat du Prix international Jeunes Auteurs et plus récemment du Prix Geneviève Grand’Ry de poésie. Animateur en bibliothèque et conteur. Centres d’intérêt : des histoires d’individus et de sentiments humains, si possible drôles et surtout ne soufflant pas au lecteur ce qu’il doit penser. Méthode : « Faire les courses, le ménage, prendre les transports en commun, m’occuper de mes enfants, de ma amoureuse, tout ce qui m’empêche d’écrire. Parce que moins je peux plus je veux. »
Lauréat d’une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2006, 2008, 2011 et 2013
Il était une fois la Bryone, une plante toxique et magique aussi appelée navet du diable. Est-ce celle-ci qui donne son nom à cette jeune princesse et à la légende qui lui est attachée ? Une légende que revisite pour nous Ludovic Flamant sous la forme sombre du conte. Et comme dans tous les contes, il y a la princesse, le roi autoritaire et surtout la forêt obscure et tentatrice. Il y a aussi l’ombre de la folie qui plane sur les protagonistes. Une démence, une obsession attisées par le secret sylvestre que Bryone cherche à percer. C’est que Bryone se sent à l’étroit dans ce château, dans ce village où les cloches de l’église, lancinantes, résonnent en elle comme un chœur :
Ô qu’as-tu vu Bryone ? Nous voulons…
Il était une fois la Bryone, une plante toxique et magique aussi appelée navet du diable.…