Un secret pour grandir

À PROPOS DES AUTEURS
Carl Norac

Auteur de Un secret pour grandir

im le crapaud est d'humeur bougonne. Rien ne trouve grâce à ses yeux: ni le chant de Kikika la grenouille rieuse, ni la carapace de Poc la tortue d’eau, et encore moins les acrobaties de Yo le martin-pêcheur. Une rencontre inattendue, un soir, l’amènera à voir les choses tout autrement. Avec Tim, venez à la rencontre du monde fascinant de l'étang et de ses habitants. Un kamishibai, de la musique, et plein d'activités en perspective, sans oublier la collation!
Carll Cneut

Illustrateur de Un secret pour grandir

Carll Cneut est né en 1969 à Wervicq en Belgique. Il dessine depuis l'enfance. Après des études de graphisme à l'Institut Saint-Luc de Gand, il a été illustrateur pour des magazines féminins et pour la jeunesse. Son premier livre a été publié en 1996, et il s'impose depuis comme un talentueux illustrateur avec des albums aux merveilleuses illustrations. Il a reçu de nombreux prix, notamment le Paon d'or pour ses illustrations de Willy aux éditions Circonflexe et le prix de la Communauté flamande pour les Lettres 2014.

NOS EXPERTS EN PARLENT...
Ricochet

En quelques albums, Carll Cneut est devenu l’une des grandes valeurs de l’illustration européenne. Après Rougejaunenoireblanche, écrit par l’auteur flamande Brigitte Minne, il a choisi d’illustrer un texte de Carl Norac, auteur wallon, l’occasion pour lui d’aborder de nouvelles techniques d’illustration. Le texte ressemble à un conte d’inspiration orientale, il s’agit du voyage…


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Un jour, Monsieur Picaillon, l’homme le plus riche de la ville, perdit la clé de son coffre. Ce même jour, Basile-le-fil, l’homme le plus pauvre de la ville, découvrit une chaîne avec une clé au bout... A partir de ce jour-là, leur vie à tous les deux va complètement changer: pour Mr Picaillon,sans clé, plus moyen d’ouvrir le coffre pour avoir de l’argent. Mais pour Basile, qui n’aime qu’entendre Lire la suite Monsieur Picaillon a tout et Basile-le-fil n’a rien. C’est aussi simple que cela et l’histoire joue sur ce binarisme avoir tout / ne rien avoir ; être tout / n’être rien. Dans un univers gris où l’opulence et le manque se ressemblent soit par amas de possessions soit par amas de rebuts, la bascule entre les deux personnages tient à une clef. Une clef d’or ! Comme dans les contes merveilleux, la clef est celle du trésor sous la forme peu poétique d’un coffre-fort. Evidemment, la clef perdue par l’un est retrouvée par l’autre. Le riche appauvri et le pauvre enrichi se retrouvent sur un banc. Monsieur Picaillon récupère sa clef et Basile-le-fil la rend avec soulagement. Dans un livre à l’histoire convenue, le dénouement apporte une originalité. Contrairement à la majorité des contes, il n’y a pas de fin heureuse et les chemins des deux protagonistes se séparent sans modification aucune des comportements ni de l’un ni de l’autre. Basile-le-fil poursuit son chemin, heureux sous son parapluie et Monsieur Picaillon conserve et protège sa maison. En dépit de signe d’adieu empathique de Monsieur Picaillon, seuls les animaux, chat et chien, semblent regretter leur éloignement. Les personnages de la fable, le capitaliste à redingote et haut de forme, le pauvre avec son allure de randonneur scout semblent caricaturaux. La morale quant à elle traduit un état de fait « hélas, tout le monde sait que ceux qui ont tout regardent rarement ceux qui n’ont rien ». Cet album manque d’élan pour engager les enfants à réfléchir et chacun engagé dans sa voie y reste puisque même le hasard n’amène pas de modification. Le message véhiculé contredit les intentions de l’auteure. Danielle Bertrand…