Ainsi parlait ma mère, de Rachid Benzine : un court roman qui a tout d’un grand livre. Une déclaration d’amour à une mère par son fils cadet. Et un hommage à toutes ces femmes exilées, héroïnes du quotidien, qui ont porté leur(s) enfant(s) à bout de bras pour qu’il(s) puisse(nt) s’épanouir en terres étrangères.Dès l’entame, nous sommes plongés dans l’intimité du narrateur, professeur de lettres de l’Université catholique de Louvain, et de sa « maman fatiguée, lassée, ravinée par la vie et ses aléas ». Nous sommes dans la chambre de cette dame devenue âgée, analphabète. Le fils a pris l’habitude de lui faire la lecture de La Peau de chagrin de Balzac. Une complicité acquise depuis des années. Un rituel tissé d’affection…
Nous entrons dans le quotidien de Nancy, une biologiste de quarante-cinq ans qui vit avec son fils Corentin…
La mère de Raphaël et d’Anne-Laure vient de s’offrir un superbe caméscope. Tout va bien jusqu’à ce…
« J’ai réalisé […] que mon père avait une conscience, une vie intellectuelle, et qu’il avait cherché à…