Dibbouks

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Le Carnet et les Instants

Les éditions de l’Antilope, dont la ligne éditoriale se concentre autour de « textes littéraires rendant compte de la richesse et des paradoxes de l’existence juive sur les cinq continents », accueillent dans leur catalogue le nouveau roman d’Irène Kaufer. Dibbouks, un texte singulier autour des identités.« “Il ne faut jamais en parler à ton père, c’est trop douloureux”, disait ma mère. “Ne dis rien à maman”, disait mon père, souvent, pour des broutilles. Ils avaient bâti l’un autour de l’autre un filet de protection qui, avec le temps et l’âge, s’était durci en un mur infranchissable, surmonté de tessons de bouteilles et entouré de plusieurs rangées de barbelés. »…


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Les quatre saisons de Rose

Lorsque Rascal se met à l’écriture. On connaissait les albums, il faudra désormais aussi compter sur les romans de Rascal. Voici un texte intimiste, sorte de journal ou de souvenirs au parfum d’autrefois. Au fil des saisons, en de courts chapitres le lecteur découvrir la vie quotidienne de Rose, une petite citadine. A chaque saison, elle revient à la campagne, chez ses grands-parents. Ici, comme des petites notes personnelles, elle y contient ses sentiments, ses secrets ou ses premiers amours. On sent le vent, l’odeur des feuilles en automne, la pluie sur les carreaux du train. Car ce texte est tout empli de nostalgie, du temps qui passe et qui, malgré les souvenirs, ne sera jamais retrouvé. On retiendra particulièrement les deux premières saisons : l’été, où Rose prépare, avec sa grand-mère complice, un bel anniversaire à son grand-père (il n’a jamais pris l’avion) ; l’automne avec cette étrange promenade en compagnie de son grand-père et cette photo dans une de ses poches (Rose pense que c’est la sienne). Ces passages sont d’une très belle tendresse. On est moins convaincu par les deux derniers chapitres : l’escapade hivernale durant la nuit, l’épisode du train et les premiers émois amoureux. Il n ‘empêche que ce premier roman reste d’une belle tenue, renforcée par de belles aquarelles couleur sépia de Nathalie Novi (où l’on croise pelle mêle, le facteur de Tati, un regard dans un rétroviseur, une nature morte sur une nappe aux carrés rouges).…

L'école de Tibi

Aujourd'hui, c'est la première fois que Tibi va à l'école. Il faut faire des kilomètres à pied, mais le petit garçon est heureux, avec son beau cahier tout neuf et son stylo quatre couleurs. Il va apprendre des tas de choses... Même des choses auxquelles il ne s'attend pas... Tibi, petit garçon sénégalais, attend son premier jour d'école avec impatience et sans doute un peu d'appréhension. Le moment venu, il est très fier d'avoir reçu un cahier tout neuf et un stylo à quatre couleurs. C'est plein d'enthousiasme qu'il part vers l'école de son village où il apprendra plein de choses nouvelles. De manière implicite, l'auteur donne des éléments culturels et économiques concernant le pays de Tibi, ce qui peut amener une réflexion chez les lecteurs. Cette histoire simple nous donne un autre aperçu de l'école et parle aussi des valeurs de partage et de générosité. Ce roman, de la collection Premiers romans, est bien adapté aux lecteurs débutants. Les héros sont clairement identifiés, le texte est clair, truffé de dialogues : les caractères sont larges et les illustrations, nombreuses et gaies, sont une aide à la compréhension de l'histoire. Dans la même série, nous recommandons Le pyjama de Tibi, qui met en évidence la difficulté de la relation entre un fils et son père émigré sur un autre continent, Le papa de Tibi, qui raconte les retrouvailles de Tibi avec son père rentré au pays, Le ballon de Tibi, qui met en scène le football, sport très populaire au Sénégal. Paru dans la bibliographie La lecture, c’est trop dur ! Suggestions…

La disparue de l’île Monsin

Plus encore que dans ses nombreux romans précédents, Armel Job a apporté des accents…