Armel Job

PRÉSENTATION

Né le 24 juin 1948 à Durbuy

Licencie et agrégation en Philologie classique, ULg, Liège

J’écris des romans sans songer à un public particulier. Il se fait que certains ont plu aux adolescents et ont été publiés par Memor dans la collection pour les jeunes (Couleurs) et actuellement pour Mijade.  
PRIX
  •   Prix Emmanuel Roblès 2000
  •   Prix René Fallet 2001
  •   Prix Rossel des Jeunes 2002
NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Armel Job emmène le lecteur dans le monde de son nouveau roman. Cette histoire de famille, terrible, dans une tension qui augmente jusqu’à la toute fin du livre avec la chiquenaude finale, vous tiendra assurément en haleine.L’auteur continue d’ausculter l’âme humaine – avec une préférence pour les zones d’ombre et les nuances de gris, d’explorer les eaux profondes sous la surface des convenances et des bons sentiments, de sonder le microcosme des familles et des petites villes.« Encore » soupireront ceux qui peuvent trouver que « c’est toujours la même chose ». « Encore, encore ! » se réjouiront ceux qui suivent l’œuvre d’Armel Job et attendent le dernier roman avec impatience !  À chacun suivant son goût…Nous…


Le Carnet et les Instants

Ces citoyens-là ne sont pas « né[s] à Leidenstadt sur les ruines d’un champ de bataille », mais vivent à Liège, sous occupation nazie. Lorsqu’il leur sera enjoint, en cette période trouble, d’agir en braves ou en veules, leur hésitation tracera sans ménagement une frontière floue.
Il y a d’abord  sœur Michelle qui, pressée par le clergé, doit accueillir dans son pensionnat Hanna / Annette, une fillette juive, et qui n’accepte qu’à moitié, avant de se rendre compte que cette enfant angélique peut atténuer son creux affectif. Il y a ensuite les Desnoyer – un notaire et son épouse dactylographe – qui cachent Fannia / Nicole, la mère de la petite : Monsieur se découvre troublé par le charme de la jeune femme, Madame a des accès de rejet avant de se…


Le Carnet et les Instants

Plus encore que dans ses nombreux romans précédents, Armel Job a apporté des accents simenoniens à son dernier livre, La disparue de l’île Monsin. La preuve par le titre bien évidemment qui évoque Liège, la ville natale du père de Maigret, mais également une intrigue policière pur jus et surtout cette propension des deux écrivains à mettre en scène des petites gens.D’emblée, Armel Job campe un loueur et accordeur de piano, Norwak Jordan, présenté en deux lignes qui en disent déjà long sur son profil : « … un homme en qui on pouvait avoir une entière confiance, facteur de piano réputé, membre du Rotary, père de famille exemplaire, époux d’une violoniste… ». Ce personnage central est une des composantes de la trame romanesque d’Armel Job, tout comme Simenon…


Le Carnet et les Instants

Les romans véritables sont plus rares qu’on ne croit. La plupart des ouvrages qu’on publie sous ce nom sont des abus de langage. Il faut changer le sens des mots pour admettre qu’un récit sans intrigues construites, sans personnages autonomes, sans milieu identifiable, sans évolution des conduites et des situations, appartient pourtant à la famille romanesque. On en viendrait à oublier l’incroyable liberté de l’invention narrative, le qui-perd-gagne d’une trajectoire fictive qui jusqu’au dernier moment, peut s’accomplir ou se briser. On finirait par croire que n’importe quelle forme d’écriture faisant sa part à l’imaginaire peut bien être, après tout, roman.Rien de tel avec le nouveau livre d’Armel Job. Ce qui fait le charme et l’entraînement de Sa dernière…


Le Carnet et les Instants

Le nouvel opus d’Armel Job emmène ses lecteurs à Fontenal, un petit village ardennais, inconnu du GPS mais proche de la frontière avec le Luxembourg, pour une bonne vieille enquête policière. Qui a tué le Docteur Vanloo ?  En tout cas avec un couteau et dans son salon. C’est le commissaire Demaret, « entre deux âges, poivre et sel, un peu voûté, jean, blouson » qui est chargé de l’enquête.  Madame Vandewalle, « une femme en tailleur gris du même âge que Demaret » est la juge d’instruction désignée par le procureur du roi, sous la supervision de Sophie Lebrun, la substitute toute fraîche émoulue.  « Elle a trente-deux ans.  Elle est substitute depuis deux mois.  Le procureur lui a confié de quoi s’occuper, principalement les dossiers d’accidents…


Le Carnet et les Instants

Le passager d’Amercœur, le lecteur fait bien vite sa connaissance, dans le souvenir de l’instance narrative du récit d’Armel Job :Sur la fourche avant du vélo était arrimé un grand panier métallique, accessoire indispensable aux ménagères, grâce auquel elles transportaient leurs commissions à la maison. Mais, dans le panier de Céleste, à la place des attendus sachets en papier kraft d’où s’échappaient le cou des poireaux ou la tignasse frisée d’une endive, se dressait la bobine d’un petit garçon, engoncée dans le col d’une veste flambant neuve un peu trop grande pour lui. […] Même aujourd’hui, en effet, quand je pense à Momo, c’est cette vision du petit passager d’Amercœur qui me vient aussitôt à l’esprit et me serre la gorge, comme si son…